LA FONTAINE - Jouer avec les fables!

On adore les fables de La Fontaine, parce qu’elles sont belles, parce qu’elles sonnent comme des jolis refrains, parce qu’on y rencontre des animaux malicieux et surtout parce que grâce a elles, on peut partager des souvenirs lointains avec les plus petits… Redécouvrez ces petites pépites de littérature, condensés de poésie, qui nous ont inspiré chez Mon Petit Art !

Le voici, notre Jean de La Fontaine. Vous le voyez, vous aussi, ce léger sourire en coin, cet air presque malicieux dans cette pose si formelle ? A quoi pense-t-il, notre poète ? Est-il en train d’inventer une nouvelle histoire ?
Ses fables, nous les connaissons tous. Apprise par cœur sur les bancs de l’école, étudiées à l’Université et récitées régulièrement au théâtre, elles font partie de notre imaginaire.  Et, si vous les aviez oubliées, vous vous les êtes peut-être remémorées en faisant réciter vos enfants pour la classe de français !

Pourtant pas tous jeunes, les vers de La Fontaine : ils ont plus de 400 ans ! Mais ils continuent  de rencontrer un grand succès. Auprès des enfants, d’abord ; le premier recueil de poèmes était d’ailleurs dédié à un petit garçon de 6 ans (rien de moins que le Dauphin du roi!). Et auprès des grands , aussi, qui ont, un jour aussi, été des enfants... Comme écrivait l’auteur : « Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant / Il le faut amuser encor comme un enfant » (Le Pouvoir des Fables, Jean de La Fontaine).

 

 

 Les fables, qui ressemblent à des petits contes, se prêtent particulièrement à l’illustration. De nombreux artistes les ont représenté, tous dans des styles très différents. C’est le cas de Gustave Doré, illustrateur français du XIXeme, qui a travaillé sur plus de 120 œuvres de littérature. Sous son trait, précis et réaliste, le renard au pied de l’arbre semble bien menaçant… Un peu plus tard, dans les années 1920, Marc Chagall, figure de la peinture surréaliste en France, réalise une série de tableaux à la gouache inspirée des vers de La Fontaine. Dans ces étonnantes compositions au style onirique propre au peintre, les animaux se parent de couleurs étranges ; et nos deux colombes s’embrassent dans un ciel d’un beau bleu…

 

 

 

Les fables de La Fontaine sont intemporelles et leurs messages nous interpellent encore aujourd’hui : comment expliquer aux enfants l’humilité ? La patience ? L’empathie ?  Chez Mon Petit Art, nous les avons relu, et nous avons eu envie d’en créer un jeu, pour permettre aux petits et aux grands de se retrouver autour de cette belle œuvre de littérature. Un jeu pour que les plus jeunes s’approprient ce grand classique et pour que les plus grands puissent le leur expliquer.  Pour apprendre, il n’y a rien de mieux que de jouer ! Jouer avec les Fables de la Fontaine c’est suivre l’objectif même de la fable: instruire… et divertir ! Nous nous sommes ainsi inspirés des Fables de La Fontaine pour créer un Memory avec les artistes Georges et Rosalie. Leurs illustrations se veulent une interprétation moderne et esthétique des fables, aux couleurs vives et aux jolis motifs. Une couronne de fleur pour la tortue, un chapeau de dandy pour le renard… les personnages prennent vie dans une version très arty des fables de la Fontaine ! Les enfants peuvent ainsi imaginer leurs propres aventures en s’inspirant des dessins et des personnages : une manière résolument moderne de raconter les Fables de La Fontaine !

 Le jeu, un incontournable des après-midi en famille, a des règles très simples : les 40 cartes sont placées face cachée sur la table. Chacun son tour, les joueurs peuvent retourner deux cartes de leur choix pendant quelques secondes, le temps d’en apercevoir l’image. Le but est de trouver ainsi les paires de cartes identiques, en se remémorant leur emplacement. Dans le Memo La Fontaine, chacune des illustrations de Georges et Rosalie est associée à un poème différent.  Voici quelques unes de ces cartes accompagnées d’extraits de poèmes : saurez-vous retrouver les fables dont elles ont été inspirées ? Vous aussi, jouez avec les Fable de La Fontaine ! 

 

 

Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.

Elle part, elle s'évertue ;
Elle se hâte avec lenteur.

Vous chantiez ? j'en suis fort aise.

Eh bien! dansez maintenant. 

Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur

 

Nous faisons cas du Beau, nous méprisons l'Utile ;
Et le Beau souvent nous détruit.
Ce Cerf blâme ses pieds qui le rendent agile ;
Il estime un bois qui lui nuit.

Poisson, mon bel ami, qui faites le Prêcheur,
Vous irez dans la poêle ; et vous avez beau dire,
Dès ce soir on vous fera frire.

 

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